Positif

la matrice jouable et si je peux le dire elle s'est démocratisé
j'avoue que emergence était bien sympa

Negatif

Pour moi ca change pas - le combat qui dure qui dure qui dure.
Passer deux heures dessus un peu raz le bolle au point ou je coupe defois opposition pour avancer le jeu.

Voila  sans reflechir ce qui me viens.

en plus:

la matrice sans fil, les esprits mentors revisité, les adepte enfin au niveau (si c'est pas trop!)

en moins:

le manque de supplement traduit en français (ce qui fais que le background on s'accroche si on parle pas anglais, ou que, comme moi, on veut tout ses bouquins en français!)

C'est qu'on attend l'envoi du Kit et de Seattle ! :p

Plus sérieusement, comparée à la "puissance" éditoriale de Descartes à l'époque, vous vous démerdez franchement pas mal sur les sorties. Quant à la gamme Vintage, je me demande toujours si l'achat de Harlequin et sa suite valent vraiment le coup (c'est à dire "sont-ils adaptables...") sur SR4 ? Quant à la saison 4 des Missions (dont j'aime le concept découvert avec cette édition (ça existait avant ?), je ne sais pas pour les autres, mais il serait surprenant que personne ne soit preneur : pour ma part, je le suis !

Sulli' a écrit:

Quant à la gamme Vintage, je me demande toujours si l'achat de Harlequin et sa suite valent vraiment le coup (c'est à dire "sont-ils adaptables...") sur SR4 ?

Tous les Vintage sont présentés en règles SR4A. L'adaptation va se faire au niveau background/chronologie. (Harlequin et sa suite ne se passent pas dans les années 70, soit tu les joues dans l'époque prévue, soit tu dois adapter un peu pour que ça se passe dans années 70 ; en général c'est la Matrice qui change le plus la donne, mais dans le cas d'Harlequin c'est un peu moins problématique, surtout la suite).

Oky, doky... je savais déjà pour les règles et la matrice, mais c'était plus l'aspect imbriquer l'histoire dans l'Histoire qui m'embêtait ! Et si l'Histoire n'est pas si présente que cela dans la première partie (comme je l'imaginais... pas de lien avec Dunkie et son trépas ?), je vais de ce pas (enfin, après la paie) me munir de ce cadre de campagne. C'est qu'avec les années passées, je m'aperçois qu'il était plus facile de monter scénar et campagne de toutes pièces quand on étudie... avec le taf, l'assistance est vraiment davantage appréciable (indispensable ? ^^).

Rapport au sujet sinon... après avoir arrêté le jdr durant 12 ans... et Shadow depuis plus longtemps encore...

J'avoue que la gestion des combats est toujours aussi lourdingue, que le terme decker me manquait (c'est un détail mais c'est pour ça qu'il est important ^^), que Seattle est par trop immuable même après l'épisode aztech', que la création de personnage n'est pas une sinécure pour le nouvel arrivant, que les combats sont bien.... ah non, déjà dit...,  qu'il faut s'habituer au système de préco', que le manque d'illustrations de la gamme peu parfois décevoir (car autant la fantasy parle désormais au commun des mortels, autant pour l'uchronie magico-cyberpunk c'est plus chaud, même si ça se trouve), qu'il faudrait alléger le poids des D6 pour pouvoir désosser le limite 6 et en lancer davantage, et que parfois, aux vues de vos ressentis, il semblerait que la ligne éditoriale en v.o. soit parfois erratique.

En revanche, j'aime... la communauté tout de même assez active (avec l'énorme masse de lecture, trouvable ici ou ailleurs, des années passées), un outil comme chummer qui facilite la découverte de l'éventail de choix pour le joueur (ou le mj revenant), et pour coller davantage au média original... la révolution matricielle qui n'est plus enchevêtrée à un fil dans le mur, Seattle qui reste tout de même un terrain de jeu/bac à sable de qualité, le choix monumental de matos offert via les suppléments, le concept des Missions que je trouve bien torché, et le "léger" renouvellement dans le Top Ten qui rafraîchit la manière de jouer certaines corpos.

...
...

Bon, je relis le sujet initial et je vois que j'ai répondu "un peu" à côté étant donné que je n'aborde que peu le background dans ce texte. En même temps, je ne me remets aux ombres que depuis peu, et d'ici à ce que le contenu de l'édition 5 soit suffisant dans la langue de Voltaire, j'aurai alors certainement plus de choses à dire sur le sujet.

chrmed.acc a écrit:

ouais , moi je ne met presque plus de combat  dans mes scenar ; et je coupe aussi fortement l'opposition .

C'est clair je fais des raccourcis, sinon c'est troooooop long !

@ chrmed.acc : si tu veux me faire un mail ou un MP pour la mort de Dunkhelzhan (comment/pourquoi) je suis hyper preneur ^^

Chupa ^^

NMAth a écrit:

J'ai aimé :

-

Je n'ai pas aimé :

- La valse-hésitation autour de la corporation Horizon. Il y a un secret, ou plusieurs, ou peut-être que ça n'est pas très important, ou... The Twilight Horizon ou les Horizon Adventures auraient du être la campagne emblématique de la quatrième édition. Mais une partie des auteurs a tout fait pour faire rentrer Horizon dans le rang et minimiser les choses, tandis que l'autre moitié s'éparpillait dans des intrigues sans rapport les unes avec les autres.

- .

ca c'est vraiment un des point les plus décevant . Horizon et Evo était pour moi les deux corpos prévu pour amenée shadowrun faire du cyberpunk moderne et elle on été sous exploité .
Horizon aurait pu être la base de plein de scenario de mêmetique et de neuroscience et avoir une naration moderne ; je pense que les nouveau auteurs non pas su voir le potentielle scenaristique de cette corpo
1) a cause du coté gentillé chasseur de mauvais mème ; comme si ca ne pouvait pas faire de bon scenario , une hérésie pour moi
2) difficulté de rentre sexy les neurosciences ?

pour evo : la corpo qui devait permettre de mettre en avant des thème transhumaniste . de plus , on a pas de nouvelle mais il semble qu'ils ont des problèmes sur Mars . elle a aussi un profil plus gentillé que les autres avec son côté pro-métahumanité.

Hélas il me semble que les nouveaux auteurs post crise chez catalyst sont attaché à un format sombre un peu daté/retro année 90

En fait, le post de NMAth met exactement le doigt sur la multitude de choses qui ne me plaisaient pas:
des intrigues trop soudaines, des choses inachevées...
Et une casse minutieuse du travail de certains auteurs.
OK, je suis parfois agacé moi aussi quand certains auteurs décident de changer un monde
en y mettant leur création qui est la plus forte, la plus belle, etc.
Et c'est vrai qu'Horizon sortait un peu de nulle part, Evo était préparée depuis un moment dans la 3ème ed,
sa prise d'importance pouvait se discuter mais semblait plus légitime.
Parce qu'une corpo de RH/engineering social, à la base, c'est pas que toutes les mégacorps aient
leurs services pour ça comme base pour faire passer leurs produits et leurs conneries mais quand même.

Mais hormis des prémisses un peu douteux, qui pouvaient toujours se justifier plus tard avec le lot de secrets
qu'elle avait, elle avait fini par prendre une place importante sans pour autant devenir la Mary sue des corpos.
C'était parfois limite mais ça passait.
Et je trouve dommage qu'il n'en ait rien été fait.

Pour EVo et le transhumanisme, d'un autre côté, faut voir que je ne crois pas qu'on puisse beaucoup plus faire évoluer le jeu dans
cette direction sans changement profond de la société de SR. Sans compter que dans un tel cadre, ce serait
vraiment quelque chose de confidentiel et qui aurait un intérêt "limité" pour les runners.
Hors RP, bien sûr. Je ne trouve pas que ça change vraiment la donne que ça ne se développe pas plus.
Je ne suis pas d'accord sur l'idée que SR soit sclérosé dans le cyberpunk.
Le post-cyberpunk, c'est juste une idée de nom pour des auteurs qui ont jamais eu le talent de se faire une place à côté de Gibson et Williams. Mais en vrai c'est de la connerie. Le cyberpunk, par définition, est évolutif, les revendications changent, l'interrogation humaine reste et les paradigmes évoluent. Le "biopunk" n'est que l'évolution logique, mais on a changé de nom pour donner un parfum de nouveauté. C'est juste du marketing. Mais c'est le même courant.
Les années 80 étaient marquées par la vision du Japon, la rébellion punk des années 70 et son anarchisme sous-jacent, et ça a donné SR 1/2.
Quelques années plus tard, on a quand même pas mal évolué avec SR3. De la même manière que les mouvements lobbyistes du public se professionnalisait, les runners aussi. Les enjeux aussi prenaient de l'importance, mais face à leur ampleur les personnages devenaient plus anonymes. Des rouages plutôt que "les" rouages.
Et avec SR4, on a remis les choses au goût du jour avec la société sans fil, mais sinon ce paradigme n'a pas trop évolué.
Ils ont juste rajouté un paramètre au "what if".
Je ne vois pas où était le "post" là dedans.
Mais bon, c'est pas vraiment le problème.
Ce qui est dommage, c'est juste que des personnes aient fait passer leurs inimitiés persos avant le jeu. Je n'ai pas le sentiment sur la fin de SR4 que beaucoup d'auteurs aient l'amour du jeu comme l'avaient Boyle ou Mulvihill.
Juste qu'ils ont envie de se faire les dents et de se faire voir avec un jeu populaire, ou qu'ils font de la masturbation intellectuelle.
ça a plus pesé que tout le reste sur l'évolution qui a conduit à la 5ème édition.

Oui. Mais pour moi, le transhumanisme, c'est un des éléments du cyberpunk.
Un prolongement. Pas forcément "post" quoi que ce soit en fait.
La mutation de l'humain a toujours été au centre des préoccupations du CP.
Mais bon, on s'éloigne du sujet.

J'attends vraiment de lire storm front pour savoir sur quelles bases va se faire la cinquième ed.