- langue : les linguasofts sont assez courantes pour permettre à des runners étrangers de ne pas mourir de faim. Le fait qu'au moins le face du groupe parle un minimum le français naturellement serait tout de même à mettre en haut de la todolist
- nuyen : c'est une monnaie internationale depuis quelques décennies déjà en 2070. Pour toute transaction électronique dans une grande ville comme Paris, Marseille, Lyon, Lille, etc., pas de souci pour le nuyen, comme à Seattle. Pour les petites transactions en monnaie "papier", à Seattle, ce serait le U$ (dollar UCAS), en France, l'euro.
- pour faire passer un runner ou un groupe de runners de Seattle à une ville française, il faut qu'il y ait une bonne raison, à priori un besoin de fuir le métroplexe. Réussir ce changement de base nécessite un financement conséquent, que seuls des vieux routards peuvent se permettre (en ponctionnant leurs réserves/leur retraite) ou alors, plus probable, qu'un Johnson avancera en échange d'un ou plusieurs runs en France (pour lesquels il a besoin d'un groupe extérieur car inconnu et qui a peu de chances d'être déjà vendu à un concurrent). Tiens, ça me fait penser à un truc, mais j'arrive pas à mettre le doigt dessus... Tony ?

Ma foi, les raisons valables pour expatrier un groupe de runners sont généralement les mêmes que celles pour lesquelles les gens s'expatrient dans la vraie vie :

- meilleures opportunités d'emploi
- fuite du pays d'origine pour diverses raisons (qui peuvent être variées pour des runners, probablement pas un exil fiscal )
- généralement ça va avec, mais volonté d'ouvrir une nouvelle page dans sa vie à la suite d'une crise (familiale, relationnelle, professionnelle)
- regroupement familial
- mutation

et autres.

Suffit de "traduire" ça en logique runner.

Kyuden a écrit:

Skarn Ka a écrit:

[..]
- mutation
[...]

Bienvenue dans la Nation Goule ! Enfin vous vous sentirez chez vous ! [Sourire Colgate]

Il ne faut pas confondre mutation et contamination ... n'empêche que j'ai eu l'air d'un con à éclater de rire au boulot :p

J'ai déjà fait un déménagement. C'était vers Tir Tairngir mais c'est tout à fait transposable.

Je me suis contenter de mouiller les PJs dans une guerre de syndicats. Ils ont du s'en prendre à un juge et un journaliste. Qui plus est, pendant les opérations, ils ont eu maille à partir avec les flics. Enfin, ils ont accepté des jobs des deux cotés. A partir de là, il suffit de faire jouer l'enquête policière, le fait qu'ils se font lacher et poursuivre par les syndicats, etc. En faisant monter la pression, ils finissent par arriver à la conclusion: "Il faut qu'on se tire."

Tu commences par leur dire qu'il n'y a rien de sur (ce sont des runners et Seattle est une enclave, d'où frontière). Enfin, tu leur proposes un truc pas clair dans un conteneur en partance en urgence. J'avais appelé cela "l'Oregon" et mes joueurs ne savaient pas ce qu'il y avait en Oregon, mais ça peut etre n'importe quoi.

Une fois sur place, un contact de contact leur permet de prendre pieds. Et c'est à eux de se refaire une nouvelle vie.

Ensuite, il faut prévoir une série de PNJs (ou les noms pour la génération à la volé) car le début va être networking plus que run.

Je conseille, c'est ce genre de truc qui rend le jdr sympa.

Ca semble etre une bonne idee.

Au passage, Marseille est ecrite de maniere a en faire une destination ideale pour un groupe de runners qui veut se relocaliser en Europe occidentale sans prendre trop de risques : facilite d'acces, laxisme des controles, importance du networking...

Alors le groupe auquel j'appartenais nous on a été obligé de déménager de Seattle vers ailleurs.... on était un peu dans le c..a. Et oui faire sauter à coup de C4 une bonne partie de la plus grosse autoroute menant à Seattle (pas ma faute, on avait deux malades mentaux dans l'équipe) ça n'arrange pas les choses pour être discret. Bref j'ai du faire jouer mes contacts, et nous on a choisi la Grèce.... et oui c'est pile au miyeux de l'Europe occidentale et du moyen-orient
Nous on a effectivement pris container et autres joyeusetés dans le style et avec de fausses identités un peu bancales il faut l'avouer. De plus on a fini par décider de se faire passer pour une petite entreprise de pêcheurs, ce qui facilitait les déplacement. Le problème a été quand on a vu passer un cyber-zombie à travers la coque du bateau....

Mais c'est tout à fait faisable, mais à mon avis nous notre master a été trop gentil avec nous....