Simple ET efficace... j'aime

Jusqu'a cette fameuse nuit dans les catacombes... elle ne se souvient pas de tout... seulement de tous ces cadavres de ses amis, vidés de leur sang ! et de tous ces policiers qui l'ont intérrogés... jusqu'a finalement la laisser repartir... innocentée même si elle restait la seule survivante.

tout est dit. Pourquoi vouloir rajouter la perte de son SIN ? Etre sans SIN est un défaut et c'est plutôt embêtant à jouer. Elle peut vouloir comprendre, venger ses amis, changer de vie et laisser de côté son ancienne vie. Vu le background ça pue une attaque de goules;vampires; Expériences Aztlan ? Et tu peux faire quelques scénarios en gardant l'idée en toile de fond.

Mes 2 modestes Nuyens

Dernière modification par gritche (02/01/2008 23:22:45)

Namergon a écrit:

Elle peut ne pas avoir *perdu* son SIN, mais fait effacer, afin de fuir quelqu'un ou quelque chose...

Tout à fait, mais je n'aime pas l'idée de changer le background. Car le (la) joueur (euse) ne parle pas (volontairement ou pas) d'une perte d'un SIN. Par contre, J'imagine qu'elle a un ou plusieurs autres SIN et si ce n'est pas le cas je ferais juste remarque que l'annonymat est une des meilleure arme des runners et que je ferais attention avec ma vraie identité (afin d'éviter un petit oubli si c'est des nouveaux joueurs).

Juste une question en relisant le post. Tu fais le background de tes joueurs ?

J'utilise pour créer les backgrounds de mes joueurs les trois bouquins de "Central Casting"

Effectivement si c'est toi qui fait les backgrounds tu peux rajouter le fait qu'elle soit devenue sinless et ma remarque n'a plus raison d'être. Par contre, par curiosité pourquoi imposer un background à tes joueurs ? Ils utilisent des stéréotypes ? Est-ce une 1 shot ou une campagne ou run spécial avec des personnages imposés ? Personnellement, j'ai de la peine à m'attacher à un perso si je l'ai pas fait complétement (background compris) sauf dans le cas d'une partie en une fois.

En plus le fait de demander au joueur un background te permet de dire que vu le background qu'il t'a donné : "Non, le rigger n'a pas réussi à trouver le dernier protype de tank interfacé dans son jardin par accident" et ça t'évite de te fatiguer inutilement (laisse mariner et bosser  un peu tes joueurs que diable )

Dernière modification par gritche (03/01/2008 00:09:53)

Un bg que j'avais fait en me posant la même question.

Wilhfrid

Essen - Mars 2053

« Allez vous faire voir! »
C’est ainsi que se termina mon cursus à l’université sponsorisée par Krupp Manufacturing. Le paternel va encore me souffler dans les bronches. Tiens, je vais me faire un concert des Elementals, en attendant…

« Mais qui m’a collé un demeuré pareil ?! C’est pas possible, ça ! »
Je savais bien qu’il n’allait pas bien le prendre.
« Ce mec était un raseur. Depuis trois ans, je n’ai rien appris de valable. Ils nous saoulent avec leur « Théorie Thamaturgique ». J’en ai rien à braire de leurs conneries. Ce que je veux, c’est lancer des feubeux. C’est pas dur à comprendre !, répondis-je avec mon à propos habituel.
-Quand vas-tu te rentrer dans ta cervelle de débile que la magie nécessite des études longues ? Tu as un talent inestimable, qui aurait pu nous rendre fier avec ta mère, et tu le gâches parce que tu n’es pas capable de patienter deux ans. Et pour ta gouverne, la magie ne sert pas qu’à lancer des « feubeux », pauvre ignare. Cela sert à soigner les gens, à construire des bâtiments et pas juste à semer le chaos, espèce de hooligan !
-M’en fous.
-Je ne veux pas le savoir, tâche de réintégrer l’université ou je te déshérite, fils indigne ! Et ta sœur qui vient d’envoyer un de ses camarades de classe à l’hôpital parce qu’il la serrait de trop près…Misère.
-Parce que tu trouves ça normal ?!» J’étais un peu surpris.
« Non, mais ce n’est pas à ta sœur de le faire, c’est à moi. »

Finalement, l’université a bien voulu me réintégrer après des excuses prononcées du bout des lèvres de ma part. L’astuce était qu’ils m’ont inscrit à un programme d’ « Acclimatation à la vie en société ». Je pense que leur méthode provenait de la Confrérie Universelle. Toujours est-il que mon père s’est rendu compte qu’on lui lobotomisait son débile de fils. Et déjà qu’un fils débile, il avait du mal, mais un fils débile lobotomisé, il n’aurait pas supporté. Qui plus est, ma mère se méfiait de ce genre de programme et poussait fermement dans ce sens.

Essen - Avril 2055

Moralité, je dû me trouver un boulot. Comme je n’avais pas vraiment de qualification, je terminais, vu mon âge, dans les bases de données. Chez Elemental Services. Ils devaient se dire qu’un magiquement actif pourrait toujours être intégré à terme dans un programme de recherche, après une période d’adaptation à la boite. Ben voyons.

C’est à cette époque-là qu’il m’est arrivé une histoire sordide comme il en arrive souvent aux jeunes qui font un peu trop la fête dans les années 50’. Un soir que je rentrais de soirée arrosée à la bière et aux « stims à champ large », les poètes appellent ça des BTL, pour moi c’est le meilleur rapport race-prix, je me suis fait dépouillé. Ils étaient trois, deux orks, un norm. Comme j’étais un peu éméché et que j’allais pas me faire chier dans les bottes, je les ai copieusement envoyés promener. Moralité, je me suis fait gentiment tabassé. Avec le recul, je me suis dit que j’ai eu du bol. Je m’en suis tiré avec des coups dans le bide et les côtes, plus un bleu au menton. Le problème, c’est que j’ai eu des cauchemars pendant plusieurs années, après ça.
Pour ne pas me refaire avoir, je me suis mis à la self. J’avais trouvé un club pas trop mal où l’on enseigne à « maitriser son adversaire pour le ramener à la raison ». Après un entrainement j’ai compris que c’était fait pour moi. Le pipo était pour l’état qui sponsorisait le club, en fait, ils nous enseignaient des trucs bien crades orientés survie. Parfait.

Quelques mois après, j’ai rencontré Krysten. Elle était admin réseau chez Elemental Services et elle m’avait renversé son soycaf sur le pantalon. Toujours galant, j’avais dû sortir un truc en rapport avec la dinde qui était allée me brûler au troisième degré. A quoi je me vis répondre que les myopathes incapables de voir ce qui les entouraient devaient rester chez eux au lieu de polluer le monde par leur médiocrité. Bref, on a bien accroché et ce qui devait arriver…arriva. Bêtement, eh oui.
Effet secondaire, lorsque l’on fait des cochonneries avec une admin réseaux, les accès ne tardent pas à venir. J’ai donc pu avoir les accréditations pour les formules de sorts. Jusqu’à présent, je me contentais de les manipuler et les trier sans pouvoir les lire. C’était chose faite. J’ai donc pu appliquer tout le savoir théorique que ces cons à l’université avaient réussi tant bien que mal à m’inculquer. OK, ils n’avaient pas complètement tord, n’empêche que niveau pédagogie, ils étaient nuls. C’est ainsi que j’ai pu mettre la main sur ce que l’on appelle communément le pouvoir. Ouais, ben faut relativiser. Parce que ce qu’on ne vous dit pas vraiment à la tridéo, c’est à quel point ça claque. Combien de fois, après une séance d’entrainement magique de cinq minutes je me suis retrouvé à aller dormir direct. Ca n’a rien valu à ma vie de couple, mais passons.

D’ailleurs, pour m’entrainer, il a fallu que je me bricole une « loge ». Un atelier, quoi. Vu que j’avais toujours bien trippé sur le high-tech, je me suis trouvé une méthode où les ghettoblasters sont autorisés. Parce que les champs tribaux et les danses mojaves, je n’ai rien contre, mais ce n’est pas ça mon trip. Me suis donc installé pépère dans le sous-sol de chez Krysten. Un truc bien cool avec un envirosound live, des écran projetant des fractales aux murs à 360°, des deux caissons de basse de chez SK-Bose à faire trembler l’immeuble, un lecteur AR qui me maintenait en suspension les formules nécessaires ainsi que les représentations concrètes des concepts et pour finir, un truc qui a le don de me scotcher et me foutre en transe pour le coup, un algorithme représentant la progression dans la maitrise de la formule inspiré des caméras embarqués dans les avions de chasse. Ca a quand même plus de gueule qu’un bouquin crade avec les formules écrites en pattes de mouches, non ? Krysten a fait une drôle de tronche au début, mais quand elle a vu les résultats, elle a été plus enthousiaste que moi.

La vie s’écoulait tranquillement, jusqu’à ce qu’on me change mon supérieur. Mon premier chef était un type bien, qui n’hésitait pas à me dire de la boucler quand il fallait et que mon boulot était bien quand c’était vrai. Il a fini par changer de boite alors qu’il se faisait démarcher par un chasseur de tête. Du coup, il a fallu le remplacer au pied levé. Et on a pris ce qu’on a trouvé, à savoir Gunter Stockman. Le problème avec ce type est qu’il ne connaissait rien au métier. On parle de base de données, là, pas de théorie thaumaturgique fondamentale. Et bien même cela, il entravait que dalle. Admettons. Mais cet imbécile s’en rendait compte et du coup, pour compenser, nous cherchait des poux dans la tête afin de marquer son territoire. Ca n’a pas loupé, au bout de trois mois, je lui ai expliqué que pour moi, c’était d’un débile doublé d’un incapable. Il a fait remonter ça aussi haut qu’il a pu, monsieur avait fait une école voyez-vous, et a obtenu mon renvoi.

Essen – Novembre 2057

S’ensuivit une période de dix-huit mois où je passais mon temps à bosser doucement pour gagner ma croute, à apprendre des sorts et à faire du trampoline avec Krysten. Pas vraiment une mauvaise période. J’ai fait deux boites différentes de bases de données pendant ce temps. A chaque fois je m’engueulais avec mon chef ou mes collègues. Tous des débiles insupportables, je dois être maudit.

Essen – Mai 2058

Arriva ce qui devait arriver, j’ai finit par rompre avec Krysten. Mon manque d’ambition la navrait et quant à moi, le fait de l’avoir sur le dos à me dire que faire et ne pas faire me tapait sur les nerfs. Nous nous sommes offerts une dispute monumentale au cours de laquelle on s’est envoyés toutes les saloperies qu’on a pu trouver, même des imaginaires c’est dire. Et puis je me suis tapé trois semaines de coffin le temps de trouver un studio décent.
Heureusement, je venais de trouver un job chez Awakened World Research, en tant que mage. Oui ma bonne dame. Je me suis dit que cela me changerait et qu’on me laisserait peut-être plus de liberté. J’ai donc intégré leur département recherche. Au début c’était bien cool, mon boulot consistait à tester leurs nouvelles formules. Je devais donc apprendre le concept et ensuite faire des essais. C’est là que j’ai récupéré le sort à partouzes. Une merveille, ce truc. J’en ai déclenché des émeutes en boite de nuit, avec ça. Le souci, c’est que mon directeur de recherche, un sinistre imbécile du nom d’Anvil Bark, voulait que je m’attelle à la conception de formules. Chiant comme la pluie. En plus, ce type me sortait par les yeux et il fallait que je bosse toute la journée avec lui. Imaginez un elfe précieux, maniéré et qui prise. Je me suis forcé un moment et ai plié bagages au bout de deux mois. Mais ces cons ne voulaient pas me lâcher. La légende urbaine du mage trop précieux pour être libéré par la corpo prenait de la consistance. Pour faire court, suite à ma mésaventure à l’université, je me suis barré sur Munich sans laisser d’adresse.

Munich – Décembre 2059

S’ensuivit une période assez pénible durant laquelle je passais trois semaines à faire les petites annonces depuis mon coffin. J’étais devenu difficile et frileux. Je signais donc chez une corpo de sécurité, Securitech International Corporation. Ce fut l’occasion de mettre en pratique mes talents en self-défense et en magie « appliquée ». Pas à dire, c’était bien marrant. J’ai d’ailleurs sympathisé avec deux gars là-bas, Sophos et Zed. On se marrait bien et ils arrivaient à m’éviter de faire trop de conneries. Par contre, le boulot de garde du corps est très vite très chiant. Au bout d’un an, je me barrais encore une fois, me demandant si j’allais un jour me sentir à ma place.

Munich – Février 2061

Par dépit je me tournais encore vers les bases de données et ce fut encore un échec.

Essen – Juin 2061

Et c’est là que j’ai eu un coup de bol. Zed me rappela pour me proposer un job. Comme ça. Il montait une PME non déclarée de services aux corporations et m’aurait bien vu pour le soutien magique. Ils avaient déjà un mage, mais spécialisé en combat astral et avait besoin de quelqu’un plus orienté sorcellerie. Banco.

Essen - Avril 2062

Et maintenant ? Eh bien cela fait un an que je cours les ombres avec la bande de loustics. Zed essaie toujours de nous faire croire qu’il est monte en l’air alors qu’il est plus baraque que pas mal de mercenaires des rues, Sophos joue au chef, le King est bien cool malgré sa grande gueule et je me demande parfois qui, d’Hans ou de son focus Mournblade, est réellement en train de me parler quand l’ork ouvre la bouche.

Dix ans pour se faire une place ? Bah, tant qu’on arrive au bon endroit, c’est cool pour moi.

Essen – Juin 2062

Le Schmidt commença son discours :
« L’opération doit avoir lieu dans la plus grande discrétion… »

>Sophos> Bon, on lui réclame 8k€, il va nous en proposer 4 et on devrait s’en tirer à 6.
>Hans> OK, mais il assure les soins en plus.
>Zed> A la limite, on peut lâcher un peu sur la paie s’il nous donne accès à une clinique correcte. Le remplaçant du Doktor ne me dit rien.


« Nous vous fournirons les plans idoines ainsi que du matériel… » le Schmidt continuait son laïus.

>Sophos> Par contre, pas d’impair, je n’ai pas réussi à déterminer pour qui bosse ce type. Sur Essen, pas moyen de faire une run sans avoir SK.

« Aussi, je vous propose 3k€ pour cette opération, fit le Schmidt.
-Et pour le prix on vous suce ? répondis-je. »

>Sophos> …
>Wilfrid> Désolé.

Dernière modification par FENIX (03/01/2008 10:16:03)

C'est probablement le background le plus divertissant que j'ai lu de ma vie lol, j'avoue que moi aussi à la fin, je n'ai pas pu m'empêcher d'éclater de rire. Sinon je suis parfaitement d'accord avec Gritch, j'ai fait une proposition, mais au fond, c'est une mauvaise idée si ça dérange le background de ton/ta joueur(euse).