Oui, je m'étais rendue compte de la nuance et j'étais un peu frustrée a la lecture du bouquin de base vis a vis des véritables manipulation génétiques, le bioware tel qu'il est présenté ne fait qu'éffleurer la surface d'une somme incroyable de ressorts d'intrigues et d'ambiance.
A mon sens, et c'est bien abordé dans le roman, il y a une différence entre les manipulations prénatales et les modifications tardives.
Dans le premier cas, on peu imaginer des interventions plus radicales et profondes qui ne sont pas le fait du sujet avec tout le côté pathos que cela peut apporter a un personnage sciemment écarté de l'humanité par ses "concepteurs".
Je ne sais pas qu'elle sera l'orientation "d'Augmentation" ni l'avancement de la génétique dans le 6 iéme monde, mais le bioware est je trouve une bonne alternative a d'éventuels traitements génétiques suceptibles d'alterer en profondeur le patrimoine génétique d'un métahumain.
En effet, bien que je ne me considère pas au fait de toutes les percées actuelles dans ce domaine, et donc capable par extrapolation d'imaginer ce que la génétique pourrait faire d'ici plusieurs décennies je doute que l'on puisse transformer intégralement et significativement un adulte.
A mon avis, s'il y a une véritable possibilité de changement (hors intervention lors de la mitose initiale), elle sera au niveau local, pourquoi pas par l'intermédiaire de greffe d'organes de culture dont les cellules (souches sans doute) seront modifiées ou par l'emploi de doses massives de virus porteurs sur une zone localisée.

Une chose est sure, avec SOX, je croit que je vais également acheter Augmentation, mais j'ai plus de plaaaaaaccccceeeeeeeee snifff.

Merci pour l'explication, a la deuxième lecture je pense avoir saisi ).

A l'origine, j'ai écrit ce post en raison de "l'allergie" dont fait preuve un ami (un de mes joueurs depuis 15 ans) envers la génétique dans un contexte cyberpunk.
Ce bouquin traite ce sujet avec intelligence et présenté de cette façon, devient au moins aussi porteur en terme d'enjeux moraux / politique / sociétal etc... que le chrome.
Bien que je n'ai pas encore prêté le dit livre a cet ami (rien n'est moins sur si je l'intégre a ma campagne), j'avais envie de le faire partager ici parce que je ne pense pas que ce débat soit exclusif entre cet ami et moi.

Je persiste a penser que c'est du tout bon ne serait pas l'impression de communauté de pensée entre cet auteur et mon propre goût, inclinaison sans doute partagées car je suis bien atteinte côté jeux de rôle.
Désormais dans les archétypes qui me trotent dans la tête, il y a un blackman.

D'ordinaire je me relit, mais la j'ai du zapper, ma phrase est plus que bancale (voir pire).
J'aurais voulu dire:
"Je persiste a penser que c'est du tout bon, ne serait ce que pour l'impression de communauté de pensée entre cet auteur et mon propre goût.
Impression qui sera sans doute partagée avec toi en raison de tes propres centres d'intérêts rolistiques / imaginaires."

il va falloir que je cherche ça à québec surtout si c'est le Mec qui a écris Carbone Modifier

je suis sur son deuxième Ange déchus et j'aime bien

je vous conseille Jon Courtney Grimwood, chez Bragelonne aussi (du moins à québec c'est la même maison d'édition que Carbon Modifié)

NéoAddix
Rouge Robe (où l'un d'un personnage principal est un pistolet ;-)

c'est selon moi c'est meilleur

c'est très Shadowrun sans la magie

je suis en train de lire black man. c'est bien pour l'instant.

Bon un autre bouquin, en fait 3, ceux ci n'ont pas de valeur backrounesque pour shadowrun, mais c'est du tellement bien que je ne résiste pas a en parler.
Le premier, "Guide de survie en territoire zombie" de Max brooks aux éditions calmann Levy, idéal si vous voulez animer une micro campagne dans un univers hanté par les morts vivants c'est une mine d'idées, et puis dans tous les cas, c'est juste au cas ou...
Toujours dans le registre tas de chair pourri ambulant mais un roman cette fois, "the world war Z" du même auteur.
Un enquêteur de l'ONU accumule les témoignages de rescapés ayant vécus une invasion mondiale de zombies quelques années auparavant.
Ces 2 "OVNI" littéraire valent leur pesant de cartouche calibre 12 tant par l'originalité du média, en effet il n'y a pas a ma connaissance de roman de ce type a part la novélisation du premier film de Roméro que par le talent de l'écrivain qui tranche avec la tradition familiale du burlesque, Max est en effet le fils de Mel Brooks.

Enfin, le roman "un jour je serais invincible" d'Austin Grossman toujours chez Calmann Levy très loin du manichéisme de l'age d'or des comics américain, il s'agit la de décrire les aventures du Docteur impossible, super génie du mal a la recherche de sa raison d'être, traqué par une floppée d'adversaires super héroïques a la fois reconnaissables dans leur archétype, mais aussi perdu et désorientés que les simples mortels.
Un vrai bonheur, l'idéal pour redescendre de la vision crépusculaire (ca fait bien dans un texte de placer ces 2 mots) de Watchmen a l'heure actuelle dans les salles.