Hermétisme

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L'hermétisme est une tradition magique qui repose sur des fondements datant de la Renaissance, voire de l'Antiquité grecque, et qui est le reflet de la société scientifique dans laquelle nous vivons. Pour ses pratiquants, les mages, tout est quantifiable, et la magie repose sur des théorèmes et des algorithmes, ne laissant aucune place pour le hasard. Ils peuvent invoquer les esprits du Feu, de l'Air, de l'Homme, de l'Eau et de la Terre.

Ainsi, un magicien hermétique est en constant apprentissage, essayant de rationnaliser la magie pour l'asservir à son contrôle. Le magicien hermétique a besoin de formules pour apprendre et jeter ses sorts, ainsi que pour invoquer ou enchanter. Il existe à cette fin des recueils dénommés bibliothèques dont un mage a absolument besoin pour développer ses talents.

En Europe, le courant hermétique est divisé en plusieurs écoles de pensées, appelées paradigmes, qui luttent pour le prestige et pour avoir les meilleures recrues. En Amérique du Nord, le Néo-Hermétisme domine outrageusement.

[modifier] Ecoles classiques

Hermétisme classique : basée sur les travaux d'Hermes Trimegistus, sa théorie affirme que la mana est la quintessence de l'univers, l'énergie, l'esprit et la matière, et que la magie est l'art le plus noble pouvant exister. Les "Anciens" en savaient plus sur la magie que nous et nous devrions chercher à apprendre d'eux. Il est enseigné à Athènes, Cologne, Madrid et Venise notamment.
Druidisme Hermétique : représenté par le Nouveau Mouvement Druidique, il magnifie l'idéal du druide celtique. L'enchantement, la divination et la géomancie sont mises en avant ainsi que les préoccupations écologiques. Il est enseigné à Cambridge et Oxford.
Hermétisme Teutonique : inspiré par les mythes germains et nordiques, il se distingue par sa théorie d'une "glace éternelle" qui serait une force cosmique opposée à la mana. Il est proche des partis politiques d'extrême-droite et est enseigné à Erfurt et Uppsala (Suède).

[modifier] Ecoles modernes

Néo-Hermétisme : se basant sur les travaux d'Akiko Kano et Arthur White Eagle, il voit la magie comme une science et la mana comme une forme d'énergie, les esprits devant quant à eux se plier à la volonté du mage. C'est un courant très pragmatique qui ne laisse aucune place à l'intuition. Il est enseigné au MIT&T, à Paris, Prague, Tokyo et Georgetown.
Ritualisme réformé : il se concentre sur la sorcellerie rituelle, la pratique de la magie en groupe décuplant son efficacité, et insiste sur les vertus de la discipline. Il est représenté par la Dr. Faustus Society et est enseigné à Iéna, Lyon et Stockholm.
Thaumaturgie d'Avant-Garde : enfants terribles de l'hermétisme, ses tenants soutiennent que la magie est un art et jeter un sort un acte de création personnelle. La créativité et l'individualisme sont mis en avant. Il est enseigné à la Sorbonne et à Vienne.
Théorie de la Magie Unifiée : le plus récent (il a été établi en 2060), ce courant tend à unifier tous les paradigmes, essayant de développer un style combinant le meilleur de chaque école "il y'a plusieurs routes mais une seule vérité". Soutenue par Schwartzkopf, elle est enseignée à Prague et Erfurt.

[modifier] Ecoles mineures

Concordance Alchimique : croyant au potentiel magique caché dans chaque chose, elle se concentre sur l'enchantement. Son but ultime est la découverte de la "Pierre Philosophale" qui est en chacun de nous. Elle est enseignée à l'Académie d'Alchimie de Bruxelles.
Pythagoréens : les mathématiques sont le langage de l'univers et, par conséquent, de la magie. Ce courant est enseigné au MIT&T, à Atlanta et Madrid.